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Energies Renouvelables : le plan d'action de l'Union Européenne

20 % d'énergie renouvelable,
20 % d'économie et
20 % de réduction des gaz à effet de serre
pour 2020, n'est plus contesté par ses membres.

Malgré les différentes exceptions faites pour chaque pays, il donne un cap ambitieux est un signal aux grandes puissances comme la Chine, la Russie et les USA.

Les 27 pays européens font un bond considérable et pour certains le pas est immense. La Suisse s'est également fixée des objectifs tout à fait comparables à l'Europe et devra augmenter de 50 % sa part d'énergies renouvelables pour 2020.

Les milieux politiques et les citoyens, souvent influencé par les puissants lobbys des énergies fossiles ou des croyances populaires, imaginent des ordres de grandeur bien différents et demeurent souvent convaincu que les énergies renouvelables resteront marginales pendant encore de longues décennies sans mesurer à quel point nous sommes sans doute à la veille d'un tournant énergétique.

L'Agence Internationale de l'Energie, a publié dans son rapport de décembre 2008, une mise en garde aux gouvernements de la planète afin de doubler pour 2030 par rapport à ses prévisions 2007, la part des énergies renouvelables et de fortement diminué l'utilisation du charbon et des énergies fossiles.
En comparaison, la part du nucléaire dans le bilan mondial de l'énergie reculera de six à 5 %.

Selon l’AIE, sans un plan ambitieux il est probable que le réchauffement global atteindra 6°, un niveau très dangereux pour la planète. L'Agence évalue le surcoût des dépenses à 0,6 % du PIB mondial, soit 17 $ pour chaque habitant de la planète dans le monde. En donnant cet ordre de grandeur, l'agence cherche à dédramatiser les questions de coûts qui minent toutes les négociations sur le climat.