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Le Pétrole passe sous les 90$ à Londres et 80$ à New York

Pour la première fois en huit mois, le pétrole a passé sous le seuil des 80 dollars le baril à New York (78,63$). De même, à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a fortement chuté de 3,46 dollars à 89,23 dollars, sous la barre des 90 dollars, à un niveau plus vu depuis décembre 2010.

Le bougre a perdu un tiers de sa valeur depuis mars alors qu'il dépassait les 110$ à NY et les 127$ à Londres. L'Arabie Saoudite inonde les marchés histoire de mettre la pression sur l'Iran et l'Irak et soulager les électeurs automobilistes américains alors qu'en Europe, nous mettons naïvement cette baisse sur le dos de la Grèce et de l'Espagne!

Depuis, la Réunion du G20 a montré que nous sommes tellement dans la panade que la demande de pétrole stagne et pourrait diminuer. La demande qui diminue, la production qui augmente: les prix baissent (sauf à votre station d'essence!)

 

La chute du baril avait eu la peau de l'URSS dans les années 90. Aura-t-elle celle de l'Iran et de l'Irak?

Les producteurs de l'OPEP ont besoin d'un baril à 90$ (Londres) pour répondre à leurs somptueuses dépenses et pour éviter un printemps Arabe dans leur pays. Les demandes du peuple coûtent cher. Cela est particulièrement vrai en Irak et en Iran.

Assis sur un confortable matelas de pétrodollars, l'Arabie Saoudite voit d'un très bon oeil la chute du baril. La famille sunnite du Roi Fahd a trouvé un moyen efficace de déstabiliser ses deux opposants chiites: l'Iran et l'Irak. La chute du baril avait eu la peau de l'URSS dans les années 90, aura-t-elle celle de l'Iran ou de l'Irak?
Cette stratégie est évidemment soutenue par l'administration Obama et le Koweit. A l'aube de l'élection du nouveau président, la Maison Blanche se réjouit de la baisse du pétrole. Avec une essence bon marché, il est bien plus facile de se faire ré-élire. De l'autre côté, les USA sont incapable de faire plier l'Iran même en prenant le dossier nucléaire comme excuse.

De son côté, la Russie espère que la chute des prix, qui ravive un mauvais souvenir, ne se reproduira pas. Vladimir Poutine dépend d'un baril élevé pour continuer la marche en avant de son pays.

En Europe, les prières vont dans la baisse du précieux liquide à la base d'une hypothétique croissance alors que les entreprises délocalisent en Asie.

La question de savoir combien de temps cette stratégie pourra durer. Le baril pourrait tomber sous la barre des 60$. Ne mettez pas cela sur le compte du peak oil. Ici, il s'agit d'une stratégie géopolitique. Ce n'est pas les 15 milliards de barils découvert en 2011 qui vont pouvoir étancher la soif des 30 milliards de barils consommés par an. En toute logique, il vaut mieux faire le plein de votre citerne à mazout (fioul) cette année que d'attendre 3 ans.

D'ici là, le président Obama pourra constaté avec enchantement la baisse des prix des carburants et reprendre cette baisse à son compte.

Il faut également souligner que nous avons atteint le peak de production à 90 millions de barils par jour. Les variations aussi virulentes des prix du baril sont une première. Il y a moins de 10 ans, le baril se commercialisait à 23$ le baril avec une fourchette de +-5$.

 

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