Nucléaire News
Nucléaire Incidents
Nucléaire Prix
Nucléaire Tendances
Est-ce que la Suisse pourrait sortir du Nucléaire?
Le Temps.ch - Et si la Suisse abandonnait le nucléaire?
Comment s’en sortirait-elle sachant que cette énergie représente aujourd’hui 40% de sa production d’électricité?
La question, lancinante, est plus légitime que jamais au lendemain de la catastrophe de Fukushima.
Pour lui apporter quelques éléments de réponse, nous avons demandé à plusieurs spécialistes d’imaginer ce qui arriverait dans deux hypothèses...
si les autorités fédérales fermaient immédiatement toutes les centrales, et si elles décidaient de les arrêter plus en douceur, soit dans grosso modo une génération.
Tout de suite
Le scénario est possible, mais son prix serait élevé. Jusqu’à l’insupportable?
La Suisse pourrait fermer demain ses centrales sans manquer pour autant d’électricité, assure Laurent Horvath, économiste en énergies fossiles et renouvelables, fondateur du site 2000watts.org.
Le réseau helvétique étant connecté au réseau européen, il recevrait immédiatement de son voisinage le courant qu’il ne produirait plus. Alors qu’il exporte aujourd’hui à peu près autant qu’il importe, il exporterait beaucoup moins et importerait beaucoup plus. Tout simplement.
Techniquement possible, un tel changement est-il souhaitable? Son effet principal serait une hausse du prix de l’électricité, reconnaît Laurent Horvath, qui minimise cependant cet inconvénient. «L’électricité est bon marché en Suisse, explique-t-il. Une personne seule s’en tire actuellement avec une facture mensuelle de 35 francs. Si le kilowattheure devait passer de 20 à 30 centimes, cela resterait supportable pour les particuliers. C’est pour l’industrie que le choc serait le plus rude mais il resterait gérable.»
Un exemple? «Les Japonais viennent de connaître une baisse brutale de leur production électrique, argumente Laurent Horvath. Or, s’ils ont subi des coupures de courant pendant une dizaine de jours, ils s’y sont adaptés. Nos sociétés industrielles gaspillent de telles quantités d’énergie qu’elles disposent d’une bonne marge de manœuvre pour s’adapter à des réductions d’approvisionnement.»
Dernières Nouvelles
- Qui se cache derrière les attaques des tankers pétroliers?
- Le pétrole de schiste américain creuse des dettes abyssales
- La solution viendra-t-elle d'un Pic ou d'un choc pétrolier?
- Energies, Economie, Pétrole et Peak Oil: Revue Mondiale Mai 2019
- Et si la Banque Nationale Suisse soutenait l’Innovation?
- Les USA réactivent les sanctions pétrolières contre l’Iran
- Energies, Economie Pétrole et Peak Oil: Revue Mondiale Avril 2019
- Consommateurs ou producteurs de Pétrole: tous dans la même Galère
- La Norvège met la Banque Nationale Suisse sous Pression
- Energies, Economie Pétrole et Peak Oil: Revue Mondiale Mars 2019
- Energies, Economie Pétrole et Peak Oil: Revue Mondiale Février 2019
- Pourquoi l'avenir pétrolier des USA dépend du Venezuela
- Energies, Economie Pétrole et Peak Oil: Revue Mondiale Janvier 2019
- Suisse: 22'000 jeunes pour le Climat, et moi?
- Le tourisme de l’Espace : ce nouveau jouet
- Energies, Economie Pétrole et Peak Oil: Revue Mondiale Décembre 2018
- 2 drones bloquent 100'000 passagers à Gatwick
- Qui remplacera la voiture à pétrole ?
- Pétrole: le baril dégringole à 45$
- L’OPEP tente de repousser les prix du pétrole vers 70-80$
- Energies, Economie Pétrole et Peak Oil: Revue Mondiale Novembre 2018
- Essence: Les Gilets Jaunes: Qui paralyse qui?
- Badaboum! Le pétrole repasse sous les 70$
- Energies, Economie Pétrole et Peak Oil: Revue Mondiale Octobre 2018
- Le pétrole à 100$: Un retour vers un passé connu ou un futur différent?